Les choix - Ceux qui tracent notre chemin
Quand je pense aux choix que j’ai faits dans ma vie, je vois un long chemin pavé par ceux-ci et qui m’a menée où je suis maintenant. Quand je pense « Choix », je pense aussi à « Responsabilité ». Pourquoi ce mot me vient-il à l’Esprit ?
Pour ne pas trébucher sur la route que l’on crée, mieux vaut être responsable et assumer les choix que l’on a faits. Il est trop facile de dire que c’est la faute de nos parents, de notre conjoint, de nos enfants, de notre travail, etc.
Assumer ses choix n’est pas nécessairement facile, cela demande beaucoup de maturité et de sagesse, mais toutes les pierres ou tous les cailloux qui se trouvent sur notre route rouleront à l’extérieur de notre sentier si nous prenons l’entière responsabilité de nos choix.
Pour ne pas trébucher sur la route que l’on crée, mieux vaut être responsable et assumer les choix que l’on a faits. Il est trop facile de dire que c’est la faute de nos parents, de notre conjoint, de nos enfants, de notre travail, etc.
Assumer ses choix n’est pas nécessairement facile, cela demande beaucoup de maturité et de sagesse, mais toutes les pierres ou tous les cailloux qui se trouvent sur notre route rouleront à l’extérieur de notre sentier si nous prenons l’entière responsabilité de nos choix.
TOUT PART DE SOI !
Trop facile de mettre le blâme sur les autres, même sur nos parents, car il semble que nous les ayons choisis et ça, je le crois fermement. Je vais vous raconter une petite histoire vécue. Un jour, une de mes filles, alors âgée de 3 ans, s’est mise à fredonner une chanson (ne me demandez pas laquelle, je ne m’en souviens plus) et je lui ai alors demandé comment il se faisait qu’elle connaisse cette chanson, puisque c’était celle que je chantais lorsque je l’allaitais.
— Je m’en souviens, c’est tout, m’a-t-elle répondu.
J’ai donc voulu aller plus loin et je lui ai demandé si elle se souvenait « avant », avant que je lui chante cette chanson.
Elle m’a alors dit qu’elle se souvenait être dans mon ventre et qu’au début elle n’aimait pas cela, car il y avait trop de bruits, mais qu’elle s’est habituée aux bruits et qu’ensuite, elle était bien.
— Ha, OK, et avant? lui ai-je demandé.
— Avant, bien j’étais en haut, pas en haut dans la maison, non, non, en haut comme dans le ciel.
Tout en étant bouche bée, je continuai à lui demander :
— OK, et avant?
— Bien là, en haut, il y a un monsieur qui est venu me parler.
— Ha, OK, et qu’est-ce qu’il t’a dit le monsieur?
— Bien, ce n’était pas un monsieur comme papa, non, non, et il m’a dit que je devais retourner.
— Ha, OK, retourner où?
Elle me répondit avec assurance :
— Bien en bas, ici. Il m’a dit de me choisir une maman, alors je t’ai choisie, tu sais.
— Ha, OK, et où j’étais et qu’est-ce que je faisais quand tu m’as choisie?
— Bien, ici en avant, dehors, tu plantais des fleurs.
Ouf, je suis restée estomaquée, sans mots, car je suis devenue enceinte au mois de mai et, oui, au mois de mai je plantais toujours mes fleurs dans la plate-bande devant la maison.
Comment mettre en doute les paroles d’une fillette de 3 ans? Je ne pouvais pas, je l’ai crue.
— Je m’en souviens, c’est tout, m’a-t-elle répondu.
J’ai donc voulu aller plus loin et je lui ai demandé si elle se souvenait « avant », avant que je lui chante cette chanson.
Elle m’a alors dit qu’elle se souvenait être dans mon ventre et qu’au début elle n’aimait pas cela, car il y avait trop de bruits, mais qu’elle s’est habituée aux bruits et qu’ensuite, elle était bien.
— Ha, OK, et avant? lui ai-je demandé.
— Avant, bien j’étais en haut, pas en haut dans la maison, non, non, en haut comme dans le ciel.
Tout en étant bouche bée, je continuai à lui demander :
— OK, et avant?
— Bien là, en haut, il y a un monsieur qui est venu me parler.
— Ha, OK, et qu’est-ce qu’il t’a dit le monsieur?
— Bien, ce n’était pas un monsieur comme papa, non, non, et il m’a dit que je devais retourner.
— Ha, OK, retourner où?
Elle me répondit avec assurance :
— Bien en bas, ici. Il m’a dit de me choisir une maman, alors je t’ai choisie, tu sais.
— Ha, OK, et où j’étais et qu’est-ce que je faisais quand tu m’as choisie?
— Bien, ici en avant, dehors, tu plantais des fleurs.
Ouf, je suis restée estomaquée, sans mots, car je suis devenue enceinte au mois de mai et, oui, au mois de mai je plantais toujours mes fleurs dans la plate-bande devant la maison.
Comment mettre en doute les paroles d’une fillette de 3 ans? Je ne pouvais pas, je l’ai crue.
LE GRAND DÉPART !
Partant de ce fait, le tout premier choix que l’on fait est de choisir nos parents. Alors, comment leur en vouloir pour quoi que ce soit, car j’imagine que si nous choisissons nos parents, nous devons choisir aussi notre vie et tout ce qui vient avec.
Je ne dis pas ici que notre destin est tout écrit et que quoique nous fassions, notre vie sera toujours la même.
Non, car à chaque instant de notre vie, des « occasions » de faire des choix se présentent à nous. Comme à la croisée d’un chemin, à une fourche, quelle direction prendrons-nous? C’est là que nous faisons le choix qui aura un impact sur notre chemin de vie.
Lorsque j’étais plus jeune, j’avais tendance à toujours faire les mauvais choix, pourquoi? Parce que je n’avais pas confiance en moi, c’était une des choses que j’avais à travailler ici-bas.
Si un garçon s’intéressait à moi, alors le message que je recevais était que je devais être « quelqu’un » et comme j’avais besoin de me le faire dire, bien j’acceptais de faire entrer dans ma vie ce gars-là, puisqu’il comblait un de mes besoins, celui d’être aimée.
Et mes choix ont été faits selon les besoins que j’avais à combler, dépendamment de l’estime que j’avais de moi.
Nous prenons des dizaines de décisions chaque jour, des plus simples aux plus complexes : quoi manger, quelle activité planifier, quelles tâches accomplir en premier, quel programme d’études entreprendre, quitter ou non notre conjoint... Nos choix sont le résultat de notre pouvoir personnel et de notre liberté. La capacité de faire des choix satisfaisants qui tiennent compte de nos besoins et de la réalité est un défi qui n’est pas toujours simple à relever. 1
Je ne dis pas ici que notre destin est tout écrit et que quoique nous fassions, notre vie sera toujours la même.
Non, car à chaque instant de notre vie, des « occasions » de faire des choix se présentent à nous. Comme à la croisée d’un chemin, à une fourche, quelle direction prendrons-nous? C’est là que nous faisons le choix qui aura un impact sur notre chemin de vie.
Lorsque j’étais plus jeune, j’avais tendance à toujours faire les mauvais choix, pourquoi? Parce que je n’avais pas confiance en moi, c’était une des choses que j’avais à travailler ici-bas.
Si un garçon s’intéressait à moi, alors le message que je recevais était que je devais être « quelqu’un » et comme j’avais besoin de me le faire dire, bien j’acceptais de faire entrer dans ma vie ce gars-là, puisqu’il comblait un de mes besoins, celui d’être aimée.
Et mes choix ont été faits selon les besoins que j’avais à combler, dépendamment de l’estime que j’avais de moi.
Nous prenons des dizaines de décisions chaque jour, des plus simples aux plus complexes : quoi manger, quelle activité planifier, quelles tâches accomplir en premier, quel programme d’études entreprendre, quitter ou non notre conjoint... Nos choix sont le résultat de notre pouvoir personnel et de notre liberté. La capacité de faire des choix satisfaisants qui tiennent compte de nos besoins et de la réalité est un défi qui n’est pas toujours simple à relever. 1
BATTANTE OU VICTIME?
En rejetant aux autres le fardeau d’être responsables de nos choix, nous devenons des victimes et nous risquons de tourner en rond pour longtemps; en fait, jusqu’à ce que nous prenions conscience de la responsabilité de nos actes et choix.
Dans l’article du mois de novembre, j’ai parlé du choix que nous faisons en portant le costume ou en jouant le rôle de victime dans notre vie, souvent par le biais de notre corps de souffrance. 2
De plus, en tenant les autres responsables de nos choix, nous autorisons aussi de leur donner tout notre pouvoir quant au bonheur et au bienêtre que nous visons à atteindre pendant notre passage sur terre.
En choisissant, car là aussi c’est un choix, d’assumer nos choix, nous prenons le contrôle de notre vie et nous devenons une battante, celle qui réussira à trouver le bonheur dans les petits instants de son quotidien. Vous avez déjà entendu la maxime « Carpe diem »?
Cette formule latine signifie communément : « Il faut profiter de la vie ».
Son origine et son sens sont pourtant bien plus profonds. La formule latine complète est : « Carpe diem quam minimum credula postero »…
En français, cela peut donner: « Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain ». Horace l’a inscrite au dernier vers de l’un de ses poèmes, dans son livre I des Odes. 3
Dans l’article du mois de novembre, j’ai parlé du choix que nous faisons en portant le costume ou en jouant le rôle de victime dans notre vie, souvent par le biais de notre corps de souffrance. 2
De plus, en tenant les autres responsables de nos choix, nous autorisons aussi de leur donner tout notre pouvoir quant au bonheur et au bienêtre que nous visons à atteindre pendant notre passage sur terre.
En choisissant, car là aussi c’est un choix, d’assumer nos choix, nous prenons le contrôle de notre vie et nous devenons une battante, celle qui réussira à trouver le bonheur dans les petits instants de son quotidien. Vous avez déjà entendu la maxime « Carpe diem »?
Cette formule latine signifie communément : « Il faut profiter de la vie ».
Son origine et son sens sont pourtant bien plus profonds. La formule latine complète est : « Carpe diem quam minimum credula postero »…
En français, cela peut donner: « Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain ». Horace l’a inscrite au dernier vers de l’un de ses poèmes, dans son livre I des Odes. 3
CARPE DIEM !
Profiter de la vie – Cueillir le jour – L’instant présent
Il est toujours là l’instant présent qui nous donne la chance de pouvoir faire des choix, ceux qui paveront notre vie et qui feront de nous ce que nous sommes. L’expression « Carpe diem » est souvent comprise comme une incitation à jouir du présent, à ne plus penser aux conséquences…
Bien au contraire. Ainsi, la maxime « Carpe diem » n’est pas un appel à jouir du moment présent sans contrainte ni retenue. Elle est plutôt une invitation à apprécier des plaisirs simples, en harmonie avec ce que la nature nous donne, et à rester en paix avec soi-même.4
Agir comme s’il n’y avait pas de lendemain n’est pas la solution, c’est là que la responsabilité entre en jeu. Nous nous devons, à nous-mêmes, de faire des choix réfléchis, judicieux parfois, selon le but que nous voulons atteindre dans la vie.
Et le plus merveilleux dans tout cela est que chaque matin, lorsque nous nous réveillons, nous pouvons refaire de nouveaux choix.
Car un nouveau jour s’offre à nous, comme une page blanche sur laquelle nous pouvons y écrire un nouveau chapitre de notre vie ou y dessiner une œuvre d’art qui sera à l’image de ce que nous voulons pour soi. Parce que n’oublions pas, la première personne dont nous devons prendre soin est soi-même.
Il est toujours là l’instant présent qui nous donne la chance de pouvoir faire des choix, ceux qui paveront notre vie et qui feront de nous ce que nous sommes. L’expression « Carpe diem » est souvent comprise comme une incitation à jouir du présent, à ne plus penser aux conséquences…
Bien au contraire. Ainsi, la maxime « Carpe diem » n’est pas un appel à jouir du moment présent sans contrainte ni retenue. Elle est plutôt une invitation à apprécier des plaisirs simples, en harmonie avec ce que la nature nous donne, et à rester en paix avec soi-même.4
Agir comme s’il n’y avait pas de lendemain n’est pas la solution, c’est là que la responsabilité entre en jeu. Nous nous devons, à nous-mêmes, de faire des choix réfléchis, judicieux parfois, selon le but que nous voulons atteindre dans la vie.
Et le plus merveilleux dans tout cela est que chaque matin, lorsque nous nous réveillons, nous pouvons refaire de nouveaux choix.
Car un nouveau jour s’offre à nous, comme une page blanche sur laquelle nous pouvons y écrire un nouveau chapitre de notre vie ou y dessiner une œuvre d’art qui sera à l’image de ce que nous voulons pour soi. Parce que n’oublions pas, la première personne dont nous devons prendre soin est soi-même.
MAIS COMMENT FAIRE LE BON CHOIX?
Malheureusement, rien ne peut nous garantir que nos choix seront les meilleurs à l’instant où nous les ferons; par contre, il y a un sentiment de paix qui suit toujours le bon choix que l’on fait pour soi.
Comme tout est malléable, tout change et, comme tout change, nos choix peuvent aussi changer. C’est le merveilleux de la chose.
Si nous nous rendons compte que le choix que nous venons de faire ne nous satisfait plus, nous pouvons en faire un autre, et encore et encore.
De plus, les gens qui nous entourent feront eux aussi leurs choix qui auront un impact sur notre vie et nous amèneront à en faire d’autres. Rien n’est figé dans le ciment. 2018 vient de faire son entrée et plusieurs personnes en profitent pour prendre des résolutions, et c’est bien. Rien de mal là-dedans.
Pour ma part, je ne prends pas de résolution, je fais un bilan de l’année précédente et je regarde ce que j’aimerais y changer pour la nouvelle année, je focalise sur les changements que je veux apporter dans ma vie.
Une leçon que j’ai apprise est de ne pas me juger dans ce processus. Je travaille encore sur les points que je veux améliorer dans ma vie. Cela fait déjà quelques années que j’y travaille et je n’ai pas terminé.
C’est l’histoire d’une vie de s’améliorer en tant que personne et d’améliorer son sort dans la vie.
Cette année, je prends ma retraite du travail, mais pas de la vie.
Mes choix seront basés sur la perspective d’une vie remplie d’aventures et de liberté passée avec ma famille, mes amis, et pour rencontrer d’autres personnes qui m’amèneront à effectuer encore des choix pour devenir une meilleure personne.
Tout ce que je peux nous souhaiter pour la nouvelle année est :
Vivre pleinement l’instant présent et faire les choix qui attireront vers nous le meilleur de tout.
Comme tout est malléable, tout change et, comme tout change, nos choix peuvent aussi changer. C’est le merveilleux de la chose.
Si nous nous rendons compte que le choix que nous venons de faire ne nous satisfait plus, nous pouvons en faire un autre, et encore et encore.
De plus, les gens qui nous entourent feront eux aussi leurs choix qui auront un impact sur notre vie et nous amèneront à en faire d’autres. Rien n’est figé dans le ciment. 2018 vient de faire son entrée et plusieurs personnes en profitent pour prendre des résolutions, et c’est bien. Rien de mal là-dedans.
Pour ma part, je ne prends pas de résolution, je fais un bilan de l’année précédente et je regarde ce que j’aimerais y changer pour la nouvelle année, je focalise sur les changements que je veux apporter dans ma vie.
Une leçon que j’ai apprise est de ne pas me juger dans ce processus. Je travaille encore sur les points que je veux améliorer dans ma vie. Cela fait déjà quelques années que j’y travaille et je n’ai pas terminé.
C’est l’histoire d’une vie de s’améliorer en tant que personne et d’améliorer son sort dans la vie.
Cette année, je prends ma retraite du travail, mais pas de la vie.
Mes choix seront basés sur la perspective d’une vie remplie d’aventures et de liberté passée avec ma famille, mes amis, et pour rencontrer d’autres personnes qui m’amèneront à effectuer encore des choix pour devenir une meilleure personne.
Tout ce que je peux nous souhaiter pour la nouvelle année est :
Vivre pleinement l’instant présent et faire les choix qui attireront vers nous le meilleur de tout.
BON RENOUVEAU!
1 La prise de décision– Université de Sherbrooke
2 Le corps de souffrance– Eckhart Tolle
3 Carpe Diem– Horace, poète latin de l’an I avant J.C.
2 Le corps de souffrance– Eckhart Tolle
3 Carpe Diem– Horace, poète latin de l’an I avant J.C.